Autres communautés défavorisées : les communautés tribales 

En 2012, POPE a mis en place un programme d’éducation concernant les enfants des tribus. Cette zone se situe dans les collines de Jawadhu, à 75 km de Tiruvannamalai, où poussaient le santal, le bois de rose et le teck et où n’habitaient que les tribus primitives de l’Inde qui n’avaient aucun contact avec l’extérieur. Mais les gens de l’extérieur ont découvert cet endroit au climat agréable et aussi la richesse de ses forêts. Ils ont exploité la nature et les hommes au maximum.


Ces contacts avec la vie dans la plaine leur ont permis de constater que des écoles existaient, qu'une éducation était possible. Certains parents ont été conscients de l'importance de scolariser leurs enfants. Au départ, seuls les tribaux de la ville principale ont bénéficié de cette éducation. Les villages sont très isolés dans la forêt et très difficiles d'accès. Il n'y a pas de transport adapté à la situation. Dans les villages, il est actuellement possible d'étudier jusqu'à 5ème standard (CM2), après il faut aller au pensionnat. De ce fait, la majorité des enfants quitte l'école à ce niveau. Souvent, même ce niveau-là n’est pas atteint car les instituteurs gouvernementaux ne viennent qu'occasionnellement assurer leur travail du fait de l’éloignement géographique des villages. Ils "sous-traitent" leur travail à des personnes non qualifiées, tout en percevant leur salaire.


De plus, de nombreux parents sont convaincus par des agents de recrutement de se rendre dans les grandes villes pour y travailler. Les enfants suivent les parents, quittent l'école, sans la réintégrer dans la plaine. La plupart deviennent des enfants travailleurs comme c'est encore trop souvent le cas en Inde.


Pour éradiquer le travail des enfants et pour que la population ait une vie plus descente POPE a organisé dans les villages tribaux de Jawadhu Hills,

 

Pour les jeunes :

  • des cours du soir du lundi au vendredi,
  • des programmes spéciaux les samedis, incluant une éducation sanitaire, une orientation scolaire, l’organisation d’événements sportifs, d’éducation « à la vie », des camps d’été, - des formations pour les droits des enfants, des parlements d’enfants,
  • la construction d’un pensionnat pour les garçons.

  

L'inauguration du pensionnat pour garçons 15 novembre 2014

 

Pour les aînés :

  • un programme d’éducation, une prise de conscience des valeurs tribales,
  • la formation d’un club de fermiers,
  • des rencontres entre clubs de fermiers tous les 15 jours, pour faciliter la mise en commun des économies, organiser la rotation de crédits internes,
  • des formations pour les fermiers, une conscientisation aux droits des enfants, une éducation sanitaire,
  • des groupes d'entraides de femmes.

 

Les groupes d'entraide des femmes